Stéphane Pompougnac, créateur génial des et prince d’une French Touch teintée de revient avec Tu cherches quoi, 4ème album qui réchauffe autant le cœur que le dancefloor. Alors que l’époque nous noie sous un fatras de playlists, ses compositions lumineuses et sa science inégalée de l’enchainement nous entraînent dans un vrai voyage. Si Stéphane Pompougnac nous charme et sait toujours aussi bien nous faire danser, c’est qu’il exerce son sens musical encyclopédique depuis plus de trois décennies. Après avoir débuté sa carrière avant même la fin du lycée, brûlant les étapes dans les boîtes d’Aquitaine, son oreille infaillible lui permet de percer dans les clubs parisiens des années 1990 - le Diable des Lombards, les Bains Douche... C’est alors qu’il prend les manettes des compilations Costes qui feront sa légende. Pendant quinze ans, il déploie son talent d’ambianceur dans le lounge de l’hôtel prestigieux, où les artistes qu’il côtoie deviennent autant d’amis que de collaborations au sommet (remix pour MADONNA, DJ pour MICK JAGGER, titre « Clumsy » avec MICHAEL STIPE de R.E.M.). Sept million de compilations vendues, cinq disques de platine et quatorze disques d 'or. ne l’empêchent pas de continuer d’affirmer humblement « aimer faire danser les gens ». le French DJ associe son nom à ceux des grands du luxe, de Gucci à Bulgari en passant par la chaîne hype W Hotels. Entre deux résidences, à Ibiza pour les Sunset Sessions et au Kee Club de Hong Kong, Stéphane Pompougnac réalise la musique de la publicité du parfum Yuzu de Caron, ou le design sonore du téléphone portable du joaillier Savelli. Du festival de Cannes aux Grands prix de Formule 1, de Los Angeles à Jakarta, le DJ a su exporter son sens de la fête. En marge de cette ébullition festive, Stéphane Pompougnac affirme son écriture personnelle au contact de l’équipe du groupe ELEGANCE, connu pour son tube au funk nonchalant « Vacances j’oublie tout » de 1982. C’est notamment PIERRE ZITO, avec qui il collabore toujours sur Tu cherches quoi, qui lui apprend la maîtrise des rouages du studio. Tout commence avec le texte de Prévert dit par Yves Montand « Pour faire le portrait d’un oiseau », que Stéphane Pompougnac met suavement en musique pour ouvrir son premier album, Living on the Edge en 2003. Suit Hello Mademoiselle en 2007, avec des participations de CHARLES SHILLINGS, emblème de la scène parisienne des années 1990-2000, ou d’ALAIN CHAMFORT sur « Ingrate ». En 2014, Bloody French, ainsi que le surnommait son patron British, lorsque le jeune Pompougnac travaillait dans un pub de Londres pour apprendre l’anglais, s’écoute comme une vraie déclaration d’amour à la house et aux contrées où elle a mené Stéphane, d’Amérique latine en Asie. Sept ans plus tard, Tu cherches quoi apporte une réponse étincelante aux questions que Stéphane a pu se poser dans l’intervalle, une conjuration inspirée et pleine de tubes de ce que les américains appellent la midlife crisis. Désormais installé à Montpellier, dans une maison qui héberge son studio, Stéphane a ciselé pendant près de trois ans ces morceaux avec PIERRE ZITO, avant de rencontrer le franco-américain GASPARD MURPHY, qui incarne le morceau « Sad Man » de sa voix soul. Au-delà de cette contribution, l’entente parfaite avec ce musicien et ingénieur du son capé, collaborateur de BRUCE SPRINGSTEEN, a conduit Gaspard à mixer entièrement l’album dans son studio parisien. Les voix sont ainsi magnifiées à leur juste valeur, donnant à chaque morceau le statut d’un single en puissance. « Go on » et son air entêtant chanté par JULIETTE RICHARDS, qui sera le 2nd single du disque. Le titre suivant lance un road-trip qui se poursuit dans le hall d’un aéroport avec JENIA LUBICH. La voix de la chanteuse russe, qui s’est illustrée dans le projet NOUVELLE VAGUE, décolle dans nos écouteurs au rythme d’accords de clavier et de guitare de velours sur « Waiting for the plane ». La route est toute tracée pour que s’enchaînent les hymnes house « I think about you » concocté avec le jeune producteur PYRAMID, ou le plus vigoureux « R U There » avec le montpelliérain ALEXANDRE WIELKI. En contrepoint, la touche Stéphane Pompougnac s’épanouit dans des morceaux empreints de séduction à la française, sur le 1er single « Dans la danse », ou encore ANN-SHIRLEY, l’ancienne protégée d’M. POKORA dans la 6ème édition de The Voice, sur le morceau titre « Tu cherches quoi ». MARIE HERBAUT, déjà entendue sur Bloody French, pose sa voix soyeuse sur « Pistol » et « Golden Cage », aux sonorités plus planantes. La jeune CHINE LAROCHE délivre une explosion de couleurs sur « Something new », conçu avec le producteur JEREMY HILLS, alors que le prometteur DESMOND MYERS, seconde voix masculine de l’album, illumine un « Love me natural » tout en funk lascif. Mais les chemins savent aussi s’éloigner en beauté vers d’autres contrées, avec le très brésilien « Shimbalaiê », chanté par MARIA GADU.